Foire aux questions

Les questions les plus fréquemment posées sont recensées dans cette rubrique. Si vous ne trouvez pas de réponse à votre question, n’hésitez pas à nous contacter.

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2 cahiers des charges ont été développés par l’association « Lait de pâturage » :

o Un au niveau des fermes, pour s’assurer que les vaches pâturent bien en moyenne 150 jours par an, grâce à une surface minimum de pré disponible par vache et par an (15 ares par vaches et par an en moyenne), le fait que les prés soient à proximité de l’étable (moins d’1km), qu’il y ait des traces de pâturage (traces de pas des vaches, herbe broutée, etc.), etc.

o Un au niveau des laiteries, pour s’assurer que le lait répondant à ces critères de pâturage est collecté de manière spécifique et pas mélangé à d’autres laits au moment du transport ou à la laiterie.

– Le lait « Les Laitiers Responsables » garantit le respect de ces 2 cahiers des charges, ce qui est régulièrement vérifié par un organisme indépendant

Oui puisque c’est une moyenne calculée par citerne.

– Un minimum de 90 jours par ferme est garanti, conformément au référentiel de l’association « lait de pâturage »

Le pâturage est une pratique répandue dans les élevages laitiers en France. La durée du pâturage varie beaucoup d’une région à l’autre (météo, des sols … etc) et d’une ferme à l’autre.

Dans des bâtiments pensés et équipés pour assurer leur confort, notamment en termes de ventilation, lumière, place pour qu’elles puissent se déplacer, etc.

Lorsque les conditions climatiques ne le permettent pas : trop d’humidité ou de chaleur pour qu’elles se sentent bien

– Lorsque les champs sont trop boueux ou humides : pour ne pas trop piétiner et abimer les prés

– Lorsque l’herbe ne pousse suffisamment ou est trop sèche pour que les vaches puissent brouter (par exemple : en été il fait trop chaud et l’herbe ne pousse pas)

Non, le lait ne contient pas d’OGM et le lait génétiquement modifié n’existe pas.

– Même si une vache mangeait des aliments qui contiennent des OGM, on n’en retrouve pas dans le lait car la digestion puis la production du lait dégradent les aliments (y compris l’ADN) que mange la vache.

D’après les informations communiquées publiquement par le Centre National Interprofessionnel de l’Economie Laitière (CNIEL) et l’Institut de l’élevage (IDELE), la grande majorité de l’alimentation d’une vache laitière française est produite soit directement sur la ferme soit achetée localement : il s’agit d’herbe, de maïs, de céréales, etc. Or en France, il est interdit de cultiver des OGM : les agriculteurs n’en plantent donc pas dans leurs champs.

– Pour compléter les rations des vaches qui produisent du lait, les agriculteurs sont souvent amenés à acheter des aliments riches en protéines. Il s’agit la plupart du temps de tourteau (résidus de graines de tournesol, cola ou soja pressées pour en extraire de l’huile), qui peuvent dans le cas du soja être issu de plantes génétiquement modifiées. Ces tourteaux ne représentent qu’une toute petite partie de ce que mangent les vaches (souvent moins de 2%)

La plupart des éleveurs essayent d’augmenter la part de la ration de leurs vaches produite directement sur leur ferme et de limiter au maximum cette part d’aliments achetés hors de leur ferme car ils sont très couteux.

En France, il est interdit de cultiver des OGM.

– Pour les aliments non-produits sur leur ferme, Les Laitiers Responsables s’approvisionnent exclusivement auprès de fournisseurs certifiés STNO, ce qui signifie « Socle Technique « Nourris sans OGM » ». Cet engagement est vérifié grâce aux factures d’achat d’aliments des éleveurs.

Assurer le bien-être et la santé des animaux est au coeur du quotidien des éleveurs, prendre soin des animaux est très souvent leur passion.

– Il y a par ailleurs des critères concernant le bien-être animal dans notre démarche La Route Du Lait qui reprennent pour certaines les principes de la Charte des Bonnes Pratiques d’Elevage dans laquelle tous les éleveurs Sodiaal sont engagés. Voici quelques exemples :

· Pour leur hygiène et leur confort, je garantis à mes animaux un niveau de propreté correct en toute saison.

· Pour leur confort en cas de plein air, mes animaux disposent d’un abri naturel ou artificiel.

· La conception, les dimensions et l’entretien régulier de mes bâtiments permettent de garantir la propreté, l’hygiène et le bien-être de mes animaux.

– En 2019, nous allons compléter cet audit avec de nouvelles questions.

Avant tout, le bien-être des vaches s’observe et s’évalue au quotidien : c’est pourquoi les éleveurs passent beaucoup de temps avec leur troupeaux et c’est important qu’ils aient les bonnes clés d’observation et d’interprétation pour évaluer la santé et le bien-être de leur troupeau.

– Le CNIEL (Centre National de l’Interprofession Laitière) est en cours de développement pour permettre à l’avenir d’utiliser des indicateurs communs de mesure et de suivi du bien-être animal pour l’ensemble de la filière. En effet il sera important d’avoir un référentiel unique pour travailler tous sur les mêmes bases et dans la même direction. A date, nous sommes à l’écoute sur l’avancée de ce référentiel.

Non car nous avons des laits qui répondent à des cahiers des charges différents en fonction du type de produit (lait régionaux, lait bio ou lait Les laitiers Reponsables … etc). Vous retrouverez l’ensemble de nos catégories de produits sur notre site internet : www.candia.fr

Pour tous nos éleveurs, il n’y a pas de nombre déterminé de vaches par bâtiment mais elles ont un minimum de mètre carré de vie à elle toute seule.

Le minimum est de 6 m2 mais souvent plus grand sur nos élevages.

Candia et même le groupe Sodiaal, est une coopérative laitière qui n’a pas d’exigence sur la valorisation en viande de l’animal. C’est à l’éleveur de choisir le type de valorisation, toujours dans le respect de l’animal. 

Les veaux sont bien séparés de leur mère. Vous pourrez retrouverez l’explication sur le site du CNIEL. 

En résumé, en élevage laitier, la séparation se fait généralement dans les 24 h après la naissance du veau. Cette séparation rapide du veau de la mère n’a bien évidemment pas pour but de les faire souffrir mais au contraire d’anticiper un attachement fort qui pourrait rendre ensuite la séparation difficile. En effet, des études scientifiques montrent que les vaches et les veaux séparés plus tardivement (4 jours) réagissent plus fortement à la séparation.

De plus, la séparation précoce permet aussi d’éviter que le veau ne tête plus tard ses congénères. Un comportement prolongé de succion peut en effet conduire les veaux à se transmettre des infections (en tétant le cordon ombilical) et plus tard les génisses à téter les mamelles ou le pis de leurs congénères. 

Nous tenons à vous rassurer que le veau reçoit une nourriture adapté à sa croissance, s’il était toujours avec sa génitrice, une consommation de lait entier tous les jours serait une alimentation trop riche. 

Le lait à l’arrivée en usine est filtré pour éviter la présence d’herbe, foin ou petit caillou puis notre lait passe par une étape de microfiltration. Cette étape permet sans traitement thermique de pasteurisation ou stérilisation, d’éliminer la flore microbienne qui entraine la perte des caractéristiques organoleptiques du lait. Ce process plus doux permet donc de conserver plus longtemps le lait frais, tout en conservant son goût. 

Point relatif au maintien de la lumière, la nuit : A notre connaissance, aucun élément sur ce sujet n’a été intégré au cahier des charge de l’interprofession, toutefois nous réalisons régulièrement des sensibilisations sur l’économie d’énergie à un panel d’éleveurs dans le cadre de notre programme « La route du lait ».

Chez Sodiaal, nous laissons la liberté à  nos éleveurs de choisir le moment adéquat pour mettre ses vaches à la réforme. En effet, qui connait mieux ses animaux que nos éleveurs et éleveuses avec qui ils évoluent chaque jour. La « retraite » des vaches laitières sera donc dépendante de plusieurs critères parmi lesquels : Son bien être, son état de santé…