Le lait maternel est l’aliment idéal et naturel du nourrisson. Lorsque la mère ne peut pas ou ne veut pas allaiter, il est possible de donner à son nourrisson du lait infantile.
Pour cela, nous vous aidons à comprendre la quantité de lait à donner à un nouveau-né selon son âge et son appétit. Notre article répond aussi aux questions fréquentes sur le rythme des biberons, les signes de faim et les risques liés à une suralimentation. Que vous soyez jeune parent ou en recherche d’informations fiables, ce guide complet vous accompagne pas à pas.
Pourquoi la quantité de lait est si importante dans les premiers mois ?
Dans les premières semaines de vie, le lait maternel est l’unique source de nutrition pour un nouveau-né. C’est grâce à lui que bébé reçoit tous les éléments nécessaires à sa croissance : protéines, lipides, glucides, vitamines et minéraux.
Mais les besoins d’un bébé évoluent très rapidement. Son estomac grandit et son rythme de tétées change. Adapter la quantité de lait à son âge et à ses signaux de faim est donc essentiel pour :
- contribuer à un développement normal
- éviter les carences ou les excès
- limiter les troubles digestifs comme les coliques ou les reflux
Comprendre ses besoins, c’est aussi mieux vivre les premiers mois avec son bébé, en ayant les bons repères au quotidien.
Quelle quantité de lait donner à un nouveau-né selon son âge ?
Le volume de lait varie en fonction de l’âge du bébé, de son poids et de son mode d’alimentation (lait maternel ou lait infantile). Les recommandations de Santé publique France (mangerbouger.fr) donnent des repères indicatifs pour les quantités de lait infantile.
Ce tableau vous offre à titre indicatif des quantités moyennes de lait infantile à donner à bébé en fonction de son âge et de ses besoins nutritionnels.
Âge du nouveau-né | Quantité totale par jour |
Moins d’1 semaine (au global) | Augmentation progressive de 180 à 600 ml |
De 1 semaine à 1 mois | Environ 450 à 800 ml |
2e et 3e mois | Environ 500 à 900 ml |
4e, 5e et 6e mois | Environ 500 à 1 000 ml |
De 7 à 12 mois | Environ 500 ml de lait maternel ou de préparation infantile par jour, associés aux repas de diversification |
De 12 à 36 mois | Autour de 500 ml par jour de lait maternel, de lait de croissance ou de lait de vache entier, sans dépasser 800 ml en comptant aussi les autres produits laitiers (yaourts, fromages…) |
source : mangerbouger.fr
Faut-il suivre ces quantités à la lettre ?
Ces chiffres sont là pour guider les jeunes parents, mais ils ne doivent pas être suivis au millilitre près. Chaque bébé est unique et il est essentiel de respecter ses signaux de satiété. Ce qui compte avant tout, c’est la courbe de croissance, le confort digestif et l’état général du nourrisson.
Si vous avez des doutes ou en cas d’utilisation de lait infantile, consultez un professionnel de santé qui adaptera son conseil à votre situation.
Reconnaître les signes de faim ou de satiété chez bébé
Il n’est pas toujours évident de savoir si bébé boit la bonne quantité de lait.
Pourtant, dès les premières semaines, il sait exprimer ses besoins et montrer quand il a faim ou quand il est rassasié.
Certains signes indiquent que votre enfant a faim : il peut pleurer, s’agiter, bouger ses bras et ses jambes ou encore ouvrir la bouche quand le biberon ou la cuillère approche.
À l’inverse, d’autres comportements montrent qu’il est repu : il ralentit sa tétée, s’endort sur le sein ou le biberon, détourne la tête lorsqu’on lui propose de manger, regarde ailleurs ou manifeste l’envie de quitter sa chaise pour jouer.
Observer ces signaux permet de respecter le rythme naturel de votre bébé, sans le forcer ni le restreindre.
Est-il possible de trop nourrir un nourrisson ?
C’est une inquiétude fréquente chez de nombreux parents. Lorsqu’on donne le biberon, on a parfois tendance à vouloir que bébé le termine par peur qu’il ne mange pas assez. Pourtant, un nourrisson est généralement capable de réguler sa faim, à condition que l’on respecte son rythme.
La suralimentation reste rare, mais elle peut se manifester si les quantités données dépassent régulièrement ses besoins et que cela perturbe sa courbe de croissance. Dans ce cas, c’est le suivi médical (pédiatre ou médecin) qui permet de vérifier que l’évolution du poids et de la taille reste harmonieuse. Observer les signaux de faim et de satiété de bébé reste le meilleur repère au quotidien.
Les bonnes postures pour donner le biberon
Certains inconforts de bébé (régurgitations, toux, coliques) peuvent être liés à la façon dont le biberon est donné plutôt qu’à un excès de lait. Pour limiter ces désagréments, il est recommandé de tenir votre bébé en position semi-assise, la tête légèrement relevée. Le biberon doit être incliné de manière à ce que la tétine soit toujours remplie de lait, afin d’éviter que bébé n’avale trop d’air.
Faire régulièrement des pauses pendant la tétée permet aussi à l’enfant de boire à son rythme. Enfin, il est conseillé de garder bébé dans vos bras après la tétée quelques minutes, le temps qu’il puisse faire son rot et digérer plus sereinement.
Conseils pour éviter de suralimenter son bébé
Pour éviter de trop nourrir bébé, il est essentiel de connaître les quantités adaptées à son âge, mais aussi d’écouter ses signaux. Cela permet d’offrir des repas justes, sans pression, et de respecter son rythme naturel. Les tableaux de repères sont utiles, mais ils doivent toujours être adaptés à votre enfant.
À quelle fréquence donner le biberon ?
D’après Santé publique France, un rythme routinier favorise une bonne digestion et un meilleur sommeil. Il peut évoluer au fil des semaines, en fonction du développement du bébé.
Avant un mois, l’intervalle entre deux repas peut varier selon chaque bébé. Dans certains cas, notamment pour les nourrissons de petit poids, le rythme peut nécessiter une attention particulière. Il est donc important de suivre les conseils de votre professionnel de santé, qui saura adapter les recommandations à la situation de votre enfant.
Quand consulter un professionnel de santé ?
Même si la plupart des bébés régulent naturellement leurs apports, certaines situations nécessitent l’avis d’un professionnel de santé. Cela permet de s’assurer que votre enfant grandit bien, digère correctement et reçoit les quantités de lait adaptées à ses besoins.
Voici les principaux cas dans lesquels une consultation est utile :
- Votre bébé boit beaucoup moins que les repères indiqués, de manière prolongée
- Il ne prend pas suffisamment de poids ou sa courbe de croissance ralentit
- Il régurgite de façon excessive ou semble inconfortable après chaque repas
- Vous avez du mal à identifier ses signaux de faim ou de satiété
- Il réclame très souvent le biberon sans signe clair de faim
- Vous hésitez sur les bonnes quantités à lui donner ou sur le bon rythme (ou sur n’importe quel autre point concernant bébé)
Un pédiatre, une sage-femme ou un médecin généraliste pourra vous guider avec bienveillance. Leur rôle est de vous rassurer, d’ajuster si besoin les volumes, et de vérifier que tout évolue harmonieusement.
La gamme Candia Baby pour accompagner la croissance normale de bébé
À partir de 4-6 mois, les besoins nutritionnels de bébé évoluent. Il commence à découvrir d’autres aliments, mais le lait maternel (ou lorsque la mère ne peut pas ou ne veut pas allaiter, le lait infantile) reste un pilier. Pour répondre à cette nouvelle étape, Candia Baby propose des laits infantiles liquides, formulés pour accompagner le développement normal dès 6 mois jusqu’aux 36 mois de l’enfant.